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S.O.S JOUEURS répond à des situations
dramatiques traduisant par des problèmes légaux,
financiers, professionnels, familiaux et psychologiques :
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Sur le plan légal - (19,3 % de joueurs ont commis
un ou des délits?) |
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le nombre de détournements
de fonds, malversations, abus de confiance, escroqueries,
vols qualifiés est impressionnant |
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la récidive est très fréquente |
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Sur le plan financier - (96,6 % des joueurs et
familles sont endettés*) |
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72% sont mariés ou
vivent maritalement ; 78,2% ont des enfants. |
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le salaire ou les allocations Assedic
sont consacrés au jeu |
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les allocations familiales également |
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les emprunts (amis ou famille) sont habituels
et non remboursés |
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les emprunts – bancaires ou réserves
d’argent – sont de règle pour couvrir
les dettes ou consacrés au jeu dans l’espoir
de « se refaire » |
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Sur le plan familial - (15,7 % de divorces-séparations
« à cause du jeu »*) |
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les relations de couple sont très altérées,
aboutissant parfois à une séparation ou un divorce |
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l’éducation et l’équilibre psychologique
des enfants sont gravement perturbés |
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les familles ont honte de parler des situations occasionnées
par le jeu et ont peur d’être jugées
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Suicides |
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même si certains joueurs
sont entourés par leur famille, ils se retrouvent
pourtant psychologiquement seuls face à leurs dettes
: depuis la création de S.O.S JOUEURS, en 1990,
nous avons eu connaissance de 4 cas de suicide… |
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* Ces chiffres sont issus
d’une étude de 1993 : Les joueurs dépendants,
une population méconnue en France (A. ACHOUR Paris,
CREDOC, Coll. des Rapports, n° 134, avril 1993.). Un nouveau
rapport devrait réactualiser ces chiffres vers la fin 2004
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